Cris de désespoir des opérateurs touristiques à Madagougou.
Ah oui 15 mois quand même. Une mort lente, à petit feu là non ?
Sinon et bien se secouer le cocotier et peut-être se reconvertir dans autre chose en attendant que les beaux jours reviennent ?
Je sais pas moi : la pêche, l’agriculture, l’élevage par exemple ?
Car là avec toutes ces variantes, c’est reparti pour durer un petit moment tompokolahy sy tompokovavy.
la pêche, l’agriculture, l’élevage. Très facile à dire qu’à faire, où trouver le terrain?
La dernière fois où j’avais vu des distributions de terre pour les paysans entrepreneurs malgaches c’était à l’époque de Ravalomanana, à cette époque tout le monde avait donc la chance de se hisser du rang social si son terrain est productif. Des membres de la famille on pu réaliser leurs rêves: exploiter un grand terrain qu’ils n’auraient jamais pu acheter par eux-mêmes.
Avec Rajoelina c’est plutot le contraire on s’accapare des terrains des petits gens et au pire ils les vendent aux étrangers.
euh.. à tout hasard en se payant d’abord quand les beaux jours étaient là ? Et des beaux jours ces opérateurs en avaient connu. Quand je lis par exemple que des mecs à la plage à Foulpointe se faisaient jusqu’à 200 000 ar le week-end…
Même en se payant d’abord, c’est possible que tu n’aies plus de fond pour se recycler à l’instant T parce que tu as construit/acheté ta maison, lancer un autre biz impacté par la crise, etc….
Les gens dépensent ou investissent dans ce qui les intéressent, surtout ce qu’ils connaissent. Peu ont le gout du risque sauf si il y d’autres motivateurs.
Avant de penser investissement/buisiness, le minimum était de se payer pour acheter son terrain, construire sa maison et acheter des rizières.
J’ai fais les 3, patiemment, étape par étape, et au moment où l’on parle si je vivais encore à Madagougou, j’aurai mon toit sur la tête sans loyers à payer, mon riz à l’année et donc aucun problème pour un confinement même pendant 15 mois.
Gouverner c’est prévoir 🙂
Malheureusement citez moi un seul pays ou le tourisme ne s’est pas pris une raclée avec ce virus.Comme l’a dit un economiste sur le plateau de dondresaka mieux vaut se couper un bras que laisser la gangrène essaimer tout le corps,donc le tourisme est sacrifié au nom de l’intérêt sanitaire.J’ai vu un reportage en Thailande ou des guides touristiques se sont rencovertis en agriculteur et traiteur ça ne gagne plus autant mais au moins ils ont de quoi se nourir en attendant le retour des touristes.
Il y avait cette promesse de l’année dernière comme quoi le Ministère va aider ces gens. Efa raikitra ny fivoriana sy fandraisana anarana…et puis plus rien.
efa maty ilay tosika ka. RIP
Izany foana, indrisy