AMNESTY INTERNATIONAL : Le droit de manifester ne doit pas être érigé en infraction

Dépêche
Madagascar

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Alors que les tensions s’intensifient en réaction au renouvellement par le gouvernement malgache de l’interdiction des manifestations politiques, Deprose Muchena, directeur du Bureau d’Amnesty International pour l’Afrique australe, a déclaré :

« L’interdiction des manifestations publiques imposée par le gouvernement malgache ne doit pas être utilisée pour cibler des manifestants ni pour ériger en infraction la liberté de réunion pacifique et la liberté d’expression. Les autorités malgaches doivent respecter leurs obligations nationales et internationales de créer un environnement dans lequel les manifestants peuvent exercer leurs droits fondamentaux.

« De même, la liberté d’expression doit également être respectée par l’opposition. Les personnes qui choisissent de ne pas participer aux manifestations contre le gouvernement, comme les élèves qui auraient été expulsés de force de leurs classes pour manifester, ne doivent pas subir d’intimidation ni de harcèlement. »

Complément d’information

Les tensions entre le gouvernement malgache et l’opposition montent depuis le début du mois d’avril et ont culminé le 21 avril lors d’un affrontement meurtrier dans la capitale Antananarivo, lorsque deux manifestants ont été tués et 17 autres blessés.

Les troubles ont été déclenchés par des changements apportés aux lois électorales du pays, notamment une clause exigeant des candidats qu’ils fournissent un extrait de casier judiciaire détaillé, ce qui interdirait à certains candidats de l’opposition de se présenter. La Haute Cour constitutionnelle du pays a par la suite rejeté certains des articles polémiques, dont celui qui exigeait un extrait de casier judiciaire détaillé.

Le 27 avril, le gouvernement a annoncé une « instruction permanente » interdisant toute manifestation politique dans l’ensemble du pays à l’exception de la capitale, afin de « préserver l’ordre public et maintenir la sécurité des personnes et des biens ».

Pour obtenir plus d’informations ou prendre rendez-vous pour un entretien, veuillez contacter :
Robert Shivambu, responsable médias d’Amnesty International pour l’Afrique australe : +27 11 283 6000 ou +27 83 437 5732 ou [email protected]

Document public

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Bureau régional d’Amnesty International pour l’Afrique australe, 3 Glehnove Road, Melrose Estate, Johannesburg 2196, Afrique du Sud

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The Man
The Man
5 années il y a

Le “fitondrana mamim-bahoaka” profite de l’essoufflement du soi-disant “tolona” pour tirer son épingle de jeu! On joue au “fingika-fingaka” et qui vivra verra!

Botovasoa
Botovasoa
Répondre à  The Man
5 années il y a

HVM Mamim-bahoaka va tirer son epingle du jeu…..??
La priere au “matesa ny Tolona” continue à fleurir surtout à 10000km du 13 Mais cela n’entamera pas la determination des Malagasy à prendre en main sa Destin…

Botovasoa
Botovasoa
5 années il y a

Quand on parle de Droit , HVMangHery ne fait qu’esquisser des Sourires jaunes ! Pour eux , seule la malette compte ,le droit n’est qu’un vulgaire marchandise qu’on peut acheter…

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